35% des jeunes ont subi du harcèlement en 2025

Angèle Delbecq - Famile & éducation

  • Harcèlement
  • Cyberharcèlement
  • Violences à l'école

Ils étaient 24% en 2024, selon le baromètre annuel de l’association e-enfance, publiée le 30 octobre dernier. À deux jours de la journée nationale de lutte contre le harcèlement, cette étude réalisée en mai 2025 décrit un danger mieux identifié mais toujours pressant.

  • Selon le baromètre dernier de l'association e-enfance, le harcèlement touche autant les élèves de chaque tranche d’âge : 35% des élèves de primaire et des collégiens et 37% des lycéens.
  • 28% des jeunes de 6 à 18 ans ont déclarent avoir été témoins de harcèlement et de cyberharcèlement.
  • 45% des jeunes participent à du harcèlement par effet de groupe.
  • 77% des auteurs de harcèlement ont compris les conséquences de leurs actes mais 25% récidivent.

Les réseaux sociaux amplifient le phénomène

  • 18% des enfants ont été confrontés au moins une fois à du cyberharcèlement. Un chiffre qui s’élève à 25% des filles au lycée.
  • Whatsapp est la plateforme où les jeunes sont le plus cyberharcelés (41%) et 25% des faits se déroulent sur des groupes de classe.
  • 65% des élèves de primaire se rendent sur les réseaux sociaux, alors qu’ils sont interdits aux moins de 13 ans. 15% d’entre eux déclarent avoir déjà été confrontés à du cyberharcèlement.

Des fractures selon le genre des élèves

  • Seuls ou en groupe, les garçons sont plus souvent identifiés comme auteurs de harcèlement (63%).
  • Les conséquences sur la santé mentale des victimes de harcèlement sont plus accentuées chez les filles : 39% d’entre elles se sont fait du mal ou ont pensé au suicide, contre 25% du total des victimes.

Des parents conscients du danger mais mal formés au numérique

  • L’étude révèle une fracture numérique générationnelle. 51% des parents d’élèves de primaire ne savent pas précisément ce que fait leur enfant en ligne. Ils sont 78% si leur enfant est au collège et 89% au lycée.
  • Pourtant, 64% ont l’impression que leur enfant court des risques en ligne.
  • 75% des parents attendent une interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans.

À lire également