Refus scolaire anxieux : un dispositif pour aider les élèves à raccrocher 

Angèle Delbecq

Famille & éducation dédie le dossier de son nouveau numéro à la santé mentale, “grande cause nationale” de 2025. Focus sur le refus scolaire anxieux, en immersion à l’institution Saint-Stanislas de Nîmes, qui propose un dispositif de remédiation scolaire pour les élèves concernés. Reportage audio*

Anciennement appelé "phobie scolaire", le refus scolaire anxieux peut mener à la déscolarisation des élèves. Il est classifié dans le DSM-5, le manuel qui recense tous les troubles et maladies mentales, mais il est encore mal connu ou considéré. Alors, de quoi s’agit-il ?

Il n'existe pas de chiffres officiels qui comptabilisent le nombre d'élèves qui souffrent de refus scolaire anxieux, mais les professionnels de l’éducation remarquent une augmentation depuis plusieurs années. Au sein du micro-collège et du micro-lycée de l’institution Saint Stanislas, à Nîmes, qui re-scolarise des élèves souffrant de refus scolaire anxieux,, les effectifs ont augmenté depuis 2016. 40 élèves apprennent cette année à reprendre goût à l'école – aux apprentissages comme aux relations sociales qui s’y créent.

Aux côtés des élèves en souffrance, il y a leurs parents. Leur réflexe est de se rendre responsables des maux de leurs enfants. 

*Contrairement à ce que nous avons annoncé dans le magazine, la majorité des élèves nous ont demandé de ne pas être filmés. 

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