Stop aux violences
Les chiffres sont vertigineux. 160 000 enfants, les filles plus que les garçons, sont victimes d’agressions sexuelles tous les ans. Un enfant toutes les trois minutes. Trois ou quatre élèves par classe. Face à à ces drames, le silence est terriblement pesant. Des violences visibles ou invisibles, des violences ordinaires, qui empêchent les enfants de grandir. Les récentes révélations des abus commis à Bétharram et dans d’autres établissements ont permis à la parole, si longtemps entravée, de se libérer. Une brèche dans l’omerta sur les violences faites aux enfants. Les adultes, parents et enseignants, ont un rôle essentiel à jouer sur ce long chemin de la prévention, où la vigilance, l’écoute sans jugement, la confiance sont indispensables pour que la violence rende enfin les armes.
- 80 % des violences sexuelles ont lieu dans le cadre familial.
- 8 % seulement des enfants reçoivent une écoute favorable quand ils parlent.
- 40 % des agressions sur mineurs sont commises par un autre mineur. – Ciivise
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Quelle prévention idéale ?
Pour lutter contre les violences, il n’existe pas de programme miracle mais une multitude de mesures.
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Détecter les souffrances
Face aux risques de violences, le lycée Jean- Paul II, à Compiègne, dans l’Oise, répond prévention, écoute et cadre sécurisant pour les plus de 800 élèves inscrits dans l’établissement.
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Libérer la parole de l'enfant
Repérer les signaux, accueillir les confidences, protéger sans attendre : comment libérer et soutenir la parole des enfants victimes de violences.
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