Apprendre à s'exprimer avec assurance devant une assemblée. | © Romain Louisy

L’Apel académique de la Martinique est à l’initiative d’un projet visant le développement des compétences orales, un atout pour tous.

Pour sa 5e édition, ce concours organisé par l’Apel a connu un grand succès. 

« Convaincus de l’importance de l’oralité, de l'exposé en primaire aux épreuves du Bac, ce projet a pour but d’aider les enfants à apprendre à se présenter en public et à s’exprimer à l’oral, sans avoir peur » indique Line Jesbac, présidente de l’Apel académique de la Martinique. Des concours spécifiques sont ainsi organisés respectivement pour les lycéens, les collégiens et les élèves de 3e cycle. 

« C’est un projet éducatif à part entière, les enseignants sont impliqués et accompagnent les élèves. » 

Des séances de coaching financées par l’Apel, permettent aux élèves de travailler la prise de parole et la posture, à partir de textes qu’ils ont eux-mêmes rédigés. « Nous proposons des thèmes variés en lien avec l’actualité : la laïcité, la liberté, la richesse… Les élèves ont le temps de les préparer, il ne faut pas les infantiliser. L’une des questions cette année était "La trahison peut-elle être justifiée ?" » 

Les établissements gèrent les sélections pour présenter quelques élèves à la finale qui est organisée et financée par l’Apel académique. Une cinquantaine d’élèves de la quasi-totalité des établissements de la Martinique déclament ainsi dans des lieux symboliques tels que le tribunal judiciaire et la collectivité territoriale pour les plus grands, ou des théâtres pour les plus jeunes. Une année sur deux, le concours est interacadémique avec les Apel de la Guadeloupe et de la Guyane. 

De nombreux sponsors et partenaires accompagnent le projet, ce qui permet d’offrir de beaux prix aux vainqueurs et un souvenir à chaque participant. « Quand une Apel sait où elle veut aller, il faut qu’elle y aille. Nous nous sommes lancés dans ce projet ambitieux avec conviction et nous avons montré qu’il donnait de beaux résultats. Il faut croire en nous et en nos enfants. » 

 

Article paru dans l'Apel Infos 168 - nov/déc 2025

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